construction d'un bâtiment infirmerie vétérinaire.
Un soldat, artilleur, s'est assez sérieusement blessé en tombant de cheval mais la foudre n'y est pour rien.
Par suite de la cessation des épidémies constatées dans les localités de Saint-Michel, Seraucourt-le-Grand, Sissonne et Marly, il y a lieu de lever l'interdiction d'accorder des permissions qui pesaient sur ces localités.
Observations faites par le service de santé au sujet de l'occupation en 1910. L'infirmerie, prévue pour une 1/2 division, n'a pas de salle de pansements, ni de réfectoire, ni de salle d'attente. Création nécessaire avec crédits ministériels.
Le brigadier CARDIN, du 102e Régiment d'Artillerie Lourde, en détachement au Camp de Sissonne occupé au transport des munitions pour la voie de 0,60 est tombé d'une plate-forme en marche et les roues de celles-ci l'ont blessé mortellement. La mort est survenue 10 minutes après l'accident.
Au cours des manoeuvres au CNS, le soldat Denis PODEVIN, âgé de 21 ans, canonnier au 15e d'Artillerie, est tombé d'un caisson de canon de 105 dont une roue lui a passé sur le corps. Etat grave.
Agrandissement des postes médicaux de secteur Z et Z' du Camp d'Orléans.
Notice sur le Camp de Sissonne. Service de santé : Un médecin commandant ou capitaine, assisté d'un médecin sous lieutenant de réserve, d'un pharmacien sous lieutenant de réserve, d'un médecin auxiliaire, d'un adjudant d'administration et d'un nombre variable d'infirmiers. Ces personnels assurent le service médical des troupes permanentes et des employés civils et dirigent l'infirmerie-hôpital. Lorsqu'une des unités d'aviation occupent le Camp de La Malmaison, il y est détaché un médecin auxiliaire. Infirmerie-hôpital. Sa capacité est de 180 malades. 17 salles de malades de troupe, 5 chambres pour sous-officiers malades et 8 chambres pour officiers malades. Une salle de visite et une salle d'attente, une cuisine et un réfectoire.
Infirmerie de secteur. Deux bâtiments pour les corps de passage, avec salle d'attente, salle de visite, salle de pansement, cuisine-tisanerie, réfectoire et 2 chambres à 12 lits.
Le soldat HAMEL Auguste, du 7e Chasseurs à cheval, en garnison à Evreux, dont le régiment fait une période au Camp de Sissonne, ayant ramassé un obus de 37mm, a été grièvement blessé aux deux mains par l'explosion de celui-ci. Il a été amené à l'hôpital militaire de Laon où il a subi l'amputation de la main gauche.
Un soldat blessé par une cartouche à blanc. Le soldat BASILE, du 7e bataillon de Chasseurs a été blessé ce matin, après l'exercice, par une cartouche à blanc. Le coup parti accidentellement, vint le frapper en pleine figure, lui arrachant un oeil. Il a été transporté à l'Hôtel-Dieu de Laon.
Une lampe explose brûlant fortement une ménagère. Mme SALART, épouse de l'adjudant Michel SALART, du 2e Train des Equipages, actuellement à Sissonne, ayant voulu mettre de l'alcool dans une lampe qui brûlait, celle-ci explosa et l'imprudente fut brûlée fortement au bras et à l'abdomen. Elle a été transportée à l'Hôtel-Dieu de Laon.
Toujours des engins explosifs. Un jeune imprudent grièvement blessé à Lappion. Au soir du 1e mars, le petit Léon DEHU, qui jouait en compagnie de ses camarades, avec des engins de guerre, fut cruellement blessé par l'explosion de l'un d'eux. Une voiture militaire qui passait put le transporter d'urgence à l'hôpital de Sissonne.
A Sissonne, un soldat se tue en manipulant une grenade. Samedi dernier, un des jeunes soldats cantonnés au camp de Sissonne, manipulait une grenade lorsque l'engin éclata, le tuant sur le coup. Un de ses camarades qui se trouvait a proximité a été blesse par l'explosion. Il ne nous a pas été possible d'obtenir de plus amples détails sur ce malheureux accident, car l'affaire est du ressort de l'autorité militaire.
Photo non datée. M. FLEURY est debout à droite. Accident de football. Dimanche dernier, lors de la rencontre de la première équipe de Sissonne et celle du 102e d'artillerie, route de la Selve, M. René Fleury, de l'équipe de Sissonne, reçut un coup de pied si malheureux à la jambe droit que celle-ci fut fracturée très sérieusement.
Louis PICARD est né le 25 septembre 1913 à Rozoy-sur-Serre (02). Incorporé à la 22ème S.I.M (section d'infirmier militaire), il arrive au corps le 4 novembre 1938. Soldat de 2ème classe, il est dirigé sur le peloton E.O.R (élève officier de réserve) du Val de Grâce et affecté le 27 janvier 1939 à la 2ème S.I.M.
Il est détaché aussitôt à l'infirmerie du camp de Sissonne et nommé le 18 avril au grade de Médecin Auxiliaire. Le 24 août 1939, il est dirigé vers le C.M 121 (centre mobilisateur) à Hirson, 24ème Cie de passage puis à la 15ème Cie du 23ème Régiment de Travailleurs.
Recherches : JF MARTIN
Mise en page : Marc BERRIOT - PH