Situé au carrefour des routes de Boncourt, Lappion et Sainte-Preuve.
En 1757, rue du général De Gaulle, une croix en pierre fut élevée sur le pont aux frais des familles Manteau et Roullier. Le 18 décembre 1793, le commissaire du district, Marc-Antoine louis Froment, fit abattre cette croix de pierre; une tradition populaire veut qu'il soit mort peu après de folie furieuse. Elle a retrouvé sa place actuellement.
On remarquera sur la vue d'ensemble que la croix n'est pas centrée sur le parapet. Aux dire d'une habitante du quartier, un chemin longeait la rivière sur la rive gauche pour donner accès à un lavoir situé en aval. Le parapet n'allait pas jusqu'au batiment actuel, qui fut l'école de filles. La croix était donc centrée, mais sur la longueur du parapet de l'époque.
En 2007, le propriétaire de la rive droite est autorisé par la municipalité à percer un passage privatif dans le parapet
D'abord dans les champs et maintenant chez M. Dussart Michel, suite au remembrement.
Mentionné sur les cartes du XIXe siècle, il se situait sur la petite route reliant le camp à la ferme de la Rochelle, au niveau du passage de la Souche. Il n'en reste aucune trace.
Dans le camp, sur la piste de la Folie, sur la gauche de la route, à mi-chemin en allant vers Jeoffrécourt.
En 1996 il est situé sur le bord de la piste en craie, sous un gros arbre qui le cache en partie. Concernant cet arbre, on peut lire dans la monographie de Sissonne, rédigée par l'instituteur en 1888 :
"L'arbre de La Folie, au chemin de Jeoffrécourt : C'est un tilleul d'une grandeur considérable et qui sert de point de repère pour la topographie du terroir."
En 2008 le calvaire est bien visible sur le bord de la nouvelle route en cailloux, qui mène à la future ville de combat. La base en pierre a disparu pour se transformer en un vulgaire bloc de béton et l'arbre "plus que centenaire" a été abattu pour élargir la route.
Situé dans le Camp, il n'est pas accessible sans autorisation des autorités militaires.
Situé dans le camp militaire de Sissonne, au nord du lieu dit "la ferme du Buisson", il n'est pas accessible sans autorisation des autorités militaires.
Ce calvaire dont personne n'a le souvenir est représenté sur le plan de Sissonnedont une copie se trouve dans le livre des monographies de 1883, après la page 18. dessiné en 1784 par Edouard PIERLOT . Il se situait à l'entrée du Cul de sac, actuellement rue Aristide Briand, en face du N° 2.
Nota : le sud est en haut sur le plan d'époque, la photo a été volontairement retournée pour conserver sensiblement la même orientation que les autres.
A suivre ...
Source principale : A la croisée des chemins, les calvaires de l'Aisne par les anciens exploitants de l'Union des Syndicats Agricoles de l'Aisne. 2007.
Recherches : J.F. Martin
Mise en page : PH.