Au départ du Camp, les militaires pouvaient, avant les premières maisons, prendre à gauche la direction de
"la Taverne du Moulin Rouge".
Un article des Tablettes de l'Aisne du 21 juillet 1910 dont nous donnons la transcription complète dans le chapitre suivant, fait état de la présence de 6000 hommes de troupe au camp, dont il faut assurer la nourriture et l'hébergement.
L'administration militaire s'en charge. Les cafés accueillent et distraient. Rapidement on comprend que ce n'est pas suffisant. Un particulier, M Baillet,
fait construire vers 1905, à l'écart de l'agglomération mais à proximité du camp, une "taverne" qu'il baptise Moulin Rouge.
C'est qu'il avait l'intention de la surmonter d'un moulin, à l'image du célèbre Moulin Rouge de la place Blanche à Paris. Il rachète des terrains pour construire un chemin (actuelle rue du Tour de Ville)
qui serve de raccourci aux troupiers qui sortent du Camp.
Cette taverne devient très vite "maison de tolérance" et ne comporte pas moins de six salles de café et 31 chambres privées.
Lorsque la guerre éclate en 1918, le bâtiment est réquisitionné par l'occupant et est affecté à un tout autre usage, c'est l'objet du 3ème chapitre de cette page.
La guerre finie, l'établissement retrouve les activités pour lesquelles il avait été construit... jusqu'à sa fermeture après la dernière guerre en vertu de la loi Marthe Richard en 1946La loi Marthe Richard du 13 avril 1946 abolit le régime de la prostitution réglementée en France. Elle impose la fermeture des maisons closes (« maisons de tolérance »). La loi porte le nom de Marthe Richard, alors qu'elle est conseillère municipale de Paris et non parlementaire, grace à son importante campagne de presse.
Après l'adoption de la loi, Marthe Richard s'assure que l'on vote bien l'article 5 du texte qui prévoit la suppression du fichier national de la prostitution, dans lequel elle est encore fichée
Source Wikipedia.
Des sissonnais ont encore des souvenirs d'enfance de belles dames que l'on apercevait dansant avec les militaires au rez-de-chaussée.
Quelques années encore, l'établissement reste un café-dansant. Après la fermeture, il est racheté par la commune
Il devient Cours Complémentaire avant 1957 puis Collège d'Enseignement Général (C.E.G.)en 1959
Inoccupé après la construction du nouveau collège, il peut recevoir la S.I.L.M.entreprise de cablage, dont les locaux de la rue de Roucy ont pris feu. L'entreprise devient "La Sonocas"
La Sonocas a besoin de plus d'espace, déplace ses locaux principaux dans la zone industrielle. Les locaux sont revendus à la Société Ferm-Pro en 2009.
Encore aujourd'hui, on continue d'observer l'immeuble, qui a gardé son aspect général, avec un sourire malicieux et entendu.
Vous trouverez ci-après la transcription complète de l'article paru dans la presse, relatant "Une très grave affaire de mœurs".
A la suite de ce scandale, le maire, sujet à des accusations immondes portées contre lui, provoque une réunion du conseil municipal demandant un vote de confiance à son égard
Nous l'avons transcrite à la suite de l'article de journal.
SISSONNE-LAON
Le jour où nous passions en correctionnelle, voici une vingtaine de jours, nous n'étions pas peu surpris de voir à l'audience M. Stoll, l'actif commissaire de police de Châlons.
Que se passait-il et qu'est-ce qui valait à Laon l'honneur de cette visite ? Ce n'était certes pas notre procès. Alors....
Alors nous cherchâmes à savoir, et le prévenu, restant toujours journaliste, nous savions bientôt ce que nous voulions. Seulement on nous demandait le silence ; l'affaire était grave, elle intéressait ce fameux palais byzantin que tous ceux qui s'en furent à Sissonne ont pu admirer à deux pas de la gare.
En effet, on parlait d'un scandale, de traite des blanches, de détournement de mineures....
Le scandale a éclaté, et lundi on nous l'annonçait de Mézières.
En voici les détails, tels que notre confrère du Courrier des Ardennes, qui s'est livré à une enquête minutieuse, nous les transmet :
On a déjà parlé de la nécessité d'édicter des règlements pour interdire aux débitants de boissons d'occuper comme bonnes dans leurs établissements des jeunes filles mineures, et à ce sujet nous devons dire que les évènements viennent de donner raison d'une façon si tristement concluante à ceux qui poursuivent cette campagne.
Aujourd'hui, c'est une affaire des plus délicates et des plus graves qu'il nous faut dénoncer ; il ne s'agit pas moins que de la découverte à Charleville d'une agence organisée pour faire la traite des Blanches, et voici à ce sujet quelques renseignements que nous avons pu déjà recueillir, en attendant les précisions que révèlera l'enquête très activement menée par le parquet.
Le 5 février 1910, M. le Commissaire de police de Mézières recevait d'Ecouviez une lettre dans laquelle un père de famille, M. Ch..., le priait de faire rechercher sa fille Hélène, alors âgée de quinze ans et demi, et dont il n'avait plus de nouvelles depuis le 3 janvier précédent.
En dernier lieu, la jeune Hélène avait servi comme bonne dans un estaminet de l'Avenue Nationale et la lettre du père indiquait que la police de Charleville, à laquelle il avait écrit, n'avait pu le renseigner.
Avec le zèle qui lui est coutumier, M. Diard, commissaire de police de Mézières, fit aussitôt commencer des recherches, mais, en dépit de la célérité apportée, elles furent alors infructueuses.
Dans le courant d'avril, M. le commissaire de Mézières, toujours préoccupé de cette affaire, apprenait incidemment qu'une femme avait quitté Charleville vers les fêtes de Pâques, emmenant avec elle quatre jeunes filles mineures, au nombre desquelles se trouvait la jeune Hélène Ch...
M. Diard put savoir que le « convoi » avait pris la ligne d'Hirson, mais, bien entendu, des précautions avaient été prises pour éviter des recherches et les indications recueillies furent trop imprécises alors pour agir d'une façon définitive.
Les choses en étaient là, lorsque le 23 juin 1910, en procédant à une visite de garnis, un agent de police de Mézières s'aperçut qu'Hélène Ch..., était descendue, pour une nuit, à l'auberge Zéber, rue du Faubourg de Pierre.
M. Diard fit alors chercher la fille Ch..., que l'on retrouva bientôt, et, l'ayant habilement « cuisinée » à force de questions, il parvint à lui faire raconter entièrement son existence depuis le mois de janvier qu'on la recherchait.
Jusqu'en mars, Hélène Ch... était restée bonne dans un débit louche de Charleville ; à cette époque, elle avait été recrutée - l'enquête établira très exactement dans quelles conditions - par une femme Tissot Elise, tenancière d'une maison close à Laon.
Elle ne resta dans cette maison, en compagnie de trois autres CarolopolitainesCarolopolitain(aine) :
Relatif à Charleville, Cécile P..., 16 ans ; Blanche C..., 16 ans 1/2 ; Eugénie L.., 17 ans, que huit jours; après ce laps de temps, la dame Tissot les dirigea sur une succursale qu'elle exploite au camp de Sissonne.
Ayant recueilli ces renseignements d'une gravité que l'on comprendra aisément, M. le Commissaire de police de Mézières en informa immédiatement le parquet de Charleville qui, en raison des faits, demanda immédiatement à la police mobile de Châlons d'ouvrir une enquête.
Ce fut M STOLL, commissaire de police, qui en fut chargé et la mena avec la plus grande habileté, recueillant sur les lieux les renseignements les plus complets.
Il opéra d'abord à Laon, puis à Sissonne, où Mme Elise Tissot a fait construire tout récemment un immeuble évalué à deux cent mille francs et portant l'enseigne caractéristique : A la Taverne du Moulin-Rouge
Cette taverne ne comporte pas moins de six salles de café et 31 chambres privées ?
M Stoll , le commissaire enquêteur, apprit en outre que sur les quatre mineures emmenées de Charleville, deux avaient été contaminées, et notamment Hélène Ch...
Il convient de faire remarquer qu'à Sissonne il n'y a qu'un garde-champêtre pour toute police et qu'au moment où les mineures se trouvaient à la Taverne du Moulin Rouge, il n'y avait pas moins de six mille hommes de troupe au camp de Sissonne.
L'enquête menée par la police mobile à Charleville établit, en outre des faits relatés ci-dessus, que Mme Tissot s'était rendue à Charleville, dans plusieurs établissements, en proposant aux tenanciers de ceux-ci - ne les nommons pas pour l'instant - une somme de vingt francs par « femme » qui lui serait procurée.
Il est certain que Mme Tissot n'est pas venue à Charleville, plutôt qu'ailleurs, sans avoir des indications précises. Qui les lui donnait ? Voilà ce que l'active enquête menée par M. le Procureur de la République parviendra à éclaircir.
Une agence de « Traite des Blanches » existe, dont le siège semble être Charleville ; des mineures sont « embauchées » et M. le Procureur veut arriver à connaître tous les fils de cette affaire à la fois très délicate et très grave ?
De son côté, M. Garnier, juge d'instruction à Charleville, aura à coeur de mener l'affaire rondement et de percer les voiles qui semblent la recouvrir encore et tiennent en éveil bien des familles alarmées à juste titre.
Nous comptons sur le parquet de Charleville, qui n'apporte pas moins de zèle en cette affaire que M. le Commissaire Stoll, de la police mobile, et M. le Commissaire Diard, de Mézières, dont la célérité en cette circonstance mérite tous les éloges.
On ne peut, en effet, nier que c'est à lui, en partie, qu'on doit de connaître aujourd'hui une organisation dont il convient de poursuivre sans retard tous les auteurs responsables.
Rappelons que, conduite entre-temps chez le commissaire de police, Hélène Ch..., que son père refusait de recevoir, ayant même signé un désaveu de paternité, avait accepté d'être admise à l'Assistance publique, demandant seulement un moment pour aller chercher ses vêtements, à MohonMohon est une ancienne commune des Ardennes aujourd'hui intégrée à principalement à Charleville-Mézières, chez une amie, et s'empressant de ne plus revenir, la vie errante qu'elle menait lui plaisant mieux sans doute que les soins dont elle avait besoin ?
C'est vendredi qu'Hélène Chi..., introuvable depuis le 23 juin, fut aperçue par M. le Commissaire de police de Mézières qu'accompagnait un agent, dans les sombres fourrés du square Mialaret.
A la vue de l'agent, la fille, que deux jeunes gens escortaient, s'enfonça dans les allées solitaires, mais, rejointe et conduite au bureau de police, elle dut bien reconnaître qu'elle était toujours souffrante (?) et, de plus en état de vagabondage, n'ayant plus ni profession avouable, ni moyen d'existence connu.
Elle essaya pourtant de prétexter qu'elle était bonne dans un café à Belair, mais on parvint aisément à établir qu'elle avait quitté cette maison le 9 juillet, et, enfin, on put l'arrêter sous l'inculpation de vagabondage.
Cette affaire, qui promet de faire du bruit, donne lieu à de nombreuses réflexions ; elle prouve que des agents spéciaux deviennent indispensables dans l'agglomération des trois villes Mézières, Charleville et Mohon, qui avec leurs 40.000 habitants, ont besoin d'autre chose qu'une police municipale, dont on ne peut exiger un service de sûreté.
La police de Charleville ne peut donc être rendue responsable ; il serait nécessaire, pour la police des mœrs, d'avoir des agents spéciaux et surtout de remédier à de sérieuses lacunes dans les lois sur la protection des filles mineures ?
J'y reviendrai, dans notre prochain numéro ; pour aujourd'hui, il me semble nécessaire de demander aux Municipalités de prendre d'urgence un arrêté interdisant aux débitants d'occuper des filles mineures bonnes, c'est le PREMIER POINT.
L'affaire soulevée réserve trop de surprises pour ne pas qu'on prenne de suite des mesures absolument urgentes ; il y va de la salubrité publique, et, à demi-mot, nos lecteurs auront compris tout le danger que nous avons tenu à dévoiler dans toute sa laideur.
C'est, en effet, à une circonstance fortuite qu'on doit d'avoir pu arrêter Hélène Ch... Sans le délit de vagabondage, qui a pu être relevé, rien ne permettrait d'obliger cette fille à recevoir des soins urgents, et, une fois encore, en face de cette, preuve manifeste que la Traite des Blanches s'exerce même dans les villes calmes de province, il importe que les législateurs fassent des lois d'une application rendue possible aux policiers, et protégeant la Société contre un abâtardissement fatal, conséquence du virus malsain qui la contamine.
G. D
P.S. - Comme suite à l'enquête dont nous venons de parler, un mandat d'amener a été lancé par le juge d'instruction contre la dame Piret, débitante de boissons, rue Daux, à Charleville, où la jeune Hélène Ch... fut domestique pendant deux mois.
Nous n'ajouterons qu'un mot à l'enquête faite par notre confrère, il sera relatif à celle que nous avons faite nous-même à Sissonne.
A Sissonne l'émotion est à son comble depuis ce matin, car ce n'est que ce matin qu'on a appris le scandale.
Disons tout de suite que dans cette ville, où l'on n'a pas vu sans déplaisir se construire l'immense Taverne, la majorité des gens est plutôt sévère pour Mme Tissot.
Sans parler du préjudice commercial causé aux commerçants de la ville. depuis que le soldat attiré au Palais byzantin, va moins à Sissonne, il faut compter avec le préjudice moral causé aux Sissonnais.
Et celui-ci est des plus sérieux. Jusqu'ici les maisons du genre de celle de Mme Tissot étaient discrètes ; on les isolait dans des rues écartées et ainsi la morale était sauve.
L'on juge donc de l'émoi quand en plein pays on vit s'édifier le superbe palais byzantin à l'enseigne de : La Taverne du Moulin rouge.
Dès lors, nul ne pouvait parler, s'il avait été à Sissonne, de cette ville, sans que tout de suite le souvenir de Sissonne se présentât à sa mémoire sous les aspects imposants de l'édifice en question.
Les habitants de Sissonne n'en étaient pas plus fiers, loin de là.
Et puis diverses petites histoires avaient circulées, on avait entendu parlé d'enquêtes, de plaintes, des soldats avaient été malades.
Ajoutez à cela la concurrence faite aux débits de la ville, dont les clients préféraient aller boire une chope près de jeunes dames en peignoir au son d'un piano mécanique plutôt que de rester à causer tranquillement, honnêtement et sans distractions entre eux devant un bock.
L'argent passait à la Taverne et on ne le dépensait plus en ville.
Aussi les habitants de Sissonne ont-ils appris l'affaire que révèle le Courrier des Ardennes, avec un sentiment qui n'a qu'une pitié relative pour les propriétaires de la grande maison.
Pour nous, nous regrettons amèrement ces faits, car nous ne pouvons sans peine songer aux malheureuses qui sous de fallacieuses promesses tombent ainsi sous la coupe d'odieux trafiquants.
La traite des Blanches est ce qu'il y a de plus triste en notre pauvre monde et ceux qui s'y livrent, doivent être cloués au pilori et démasqués.
Aussi nous dirons en terminant : à chacun suivant sa responsabilité et pas de pitié.
Ordre du jour de confiance à M. Letuppe.
L'an mil neuf cent dix, le trente juillet à huit heures du soir, le conseil municipal s'est réuni à l'hôtel de ville sous la présidence de M. E.Letuppe, Maire, officier d'académie.Titre accordé de droit aux proviseurs, censeurs, professeurs des deux premières classes des lycées et principaux des collèges. Il pouvait être accordé également à des régents de collèges, chefs d'institutions et aux autres professeurs des lycées en raison de « services éminents ».
Présents : MM. Avot, Caurette, Petit, Laurent G., Laurent Fl., Nivoit, Bornier, Dr Frœhlicher, Delvincourt.
Absents : MM. Deliancourt, Lhottelain, Courtin, Fouan, Toury et Lécaux.
Secrétaire, M. Delvincourt
L'assemblée constituée, M. le Maire expose, au début de la séance, prie le conseil municipal de donner la présidence provisoire à M. Avot Léon, 1er conseiller municipal, ne voulant présider lui-même l'assemblée municipale qu'après être lavé par cette assemblée des accusations immondes portées contre son administration pendant la période électorale.
Il expose que son administration n'a jamais été d'intérêt personnel et dans la question des travaux exécutés "ruelle des juifs" et rue de la villeactuelle rue du général De Gaulle, il rappelle que le conseil municipal n'a eu qu'en vue l'intérêt exclusif de l'hygiène dans les travaux qui ont été exécutés.
En ce qui concerne la maison de tolérance, M. le Maire rappelle au conseil municipal, qu'il a, dès son entrée dans l'administration, travaillé constamment à la suppression de la prostitution clandestine qui prospérait de toutes ses forces à Sissonne dans la personne des servantes de cabarets ;
mais qu'il ne pouvait pas tolérer non plus que les filles, les femmes de ses administrés soient provoquées et insultées journellement ;
il avait accordé l'autorisation d'ouverture de la maison de tolérance, qu'il avait imposé un réglement très sévère à cette maison, que s'il avait accordé l'autorisation d'y recevoir à partir de 18 ans, des filles préalablement cartées, c'était parce que, en raison de la police rudimentaire de Sissonne, il aimait mieux ces filles cloitrées qu'en liberté.
En ce qui concerne le soi-disant scandale de Sissonne, il n'existe que dans l'imagination fertile de ses auteurs. Aucune mineure non inscrite n'a couché à la maison de tolérance, si ce n'est une servante que le maire a fait partir le lendemain même de son arrivée, sur lettre de la famille.
Pour ces raisons, M. le Maire proteste avec indignation contre les attaques indignes dont il a été l'objet et prie le conseil municipal de se joindre à sa protestation par un vote reconnaissant la loyauté des déclarations du Maire et accordant à ce dernier un vote de confiance.
M. le Maire demande en plus au conseil municipal de reconnaitre que l'établissement est bien en dehors de l'agglomération, comme il a été imposé imposé à l'arrêté de tolérance, et qu'il n'était pas dans les attributions de la municipalité d'imposer un plan quelconque de la construction des bâtiments ; seule la stricte fermeture de l'établissement étant dans les conditions à imposer par le Maire.
Après cet exposé, M. le Président invite le conseil municipal à faire connaitre ses intentions.
Le conseil municipal, à l'unanimité et à main levée, déclare approuver les déclarations de M. le Maire, lui accorde le vote de confiance qu'il demande et joint sa protestation à la sienne.
Et ont signé : ...
Dès le début de l'occupation allemande, l'immeuble est réquisitionné et sera vite transformé en prison avec sa kommandantur àpartir du 18 novembre 1914.
Aux archives du Baden-Würtenberg en allemagne, nous avons retrouvé deux photos représentant la transformation de l'atrium de l'immeuble
On remarquera que la verrière qui constituera le plancher du premier étage n'existe pas encore.
Suivent les notes reprises des cahiers du facteur Roux concernant les motifs qui amènent les sissonnais et d'autres, à gouter de la prison.
Voir aussi l'histoire du collège
Recherches : Marc BERRIOT, Jean-François MARTIN
Mise en page: P.H.