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L'église de Sissonne

 

Sixième chapitre : Le XXème siècle, la visite de l'église

Table des matières :

ChapitrePageChapitrePage
  •1  Vues générales et façade   2   •11  La chapelle du Rosaire  17
  •2  Le narthex   3          • Le vieil harmonium
  •3  La nef   3          • Les reliquaires
  •4  L'angle sud   4   •12  Le bas-côté nord  20
  •5  Le bas-côté sud   5   •13  L'angle nord  20
        • L'autel Notre-Dame des Armées         • La chaire
  •6  La chapelle Saint-Joseph   6         • Le confessionnal
  •7  La sacristie   8   •14  La tribune  22
        • Les objets lithurgiques    •15  Le clocher  23
  •8  La chapelle Saint-Roch  11         • Les orgues 
  •9  Le chœur  11         • Le grenier 
        • La table de communion         • Les cloches 
        • Le tabernacle    •16  Les derniers travaux  27
        • La statue de la Vierge à l'Enfant  14   •17  Le cimetière  29
  •10  La chapelle du Sacré Cœur  16   •18  Les vitraux  33
        • La pierre gravée    •19  Les statues  36
        • Les fonts baptismaux    •20  Glossaire  38

L'église actuelle

Plan de l'église

Vue du ciel, l'église a une forme de croix.
Lorsque nous sommes à l'extérieur de l'église, nous pouvons remarquer que l'entrée principale de l'église est à l'ouest, c'est-à-dire du côté du soleil couchant.
Lorsque nous entrons par la porte principale, nous nous dirigeons vers l'est: on marche donc vers le lever du soleil, vers la lumière qui grandit.

Plan de l'église : cliquer sur les repères
1-Vues générales 2-Le narthex 3-La nef 4-Les fonts baptismaux 5-Le bas-côté sud 6-La chapelle St Joseph 7-La sacristie 8-La chapelle St Roch 9-Le chœur 10-La chapelle du Sacré Cœur 11-La chapelle du Rosaire 12-Le bas-côté nord 13-L'angle nord 14-La tribune 15-Le clocher 16-Les derniers travaux 17-Le cimetière

1 - Vues générales et façade.

L'église actuelle

La façade
Les tours octogonales reliées par une galerie devant la rosace
La rosace à 8 lobes

Le portail a été reconstruit en 1871 : il est surmonté d'une tour carrée supportant un clocher octogonal en pierre. A la base du clocher se trouvent quatre clochetons avec fleurons . A droite et à gauche de la porte d'entrée, sont deux tourelles octogonales, à demi-engagées dans le plein du mur.

Le portail

Le portail forme une baie avec cintre surbaissé, encadré de moulures ornées de feuilles d'acanthe et de chimères qui, en se relevant, vont former un riche fleuron qui va s'épanouir sur une galerie ouverte, reliant les deux tourelles. Au-dessus de cette galerie s'ouvre une large baie ogivale, dans laquelle est percée une rosace à huit lobes.

La façade est en outre percée de chaque côté de deux fenêtres dont les baies et les fleurons sont la reproduction de la porte principale.


▲ Plan général ▲

2 - Le narthex

C'est l'entrée de l'église avant la nef. Le narthex n'existe pas dans toutes les églises.

Le narthex
Le passage des cloches
On remarque au plafond un trou circulaire à la verticale du clocher qui permet le passage des cloches pour leur installation.

De chaque côté du passage vers la nef, se trouve un large bénitier de marbre.

▲ Plan général ▲

3 - La nef

La nef

Le mot nef vient du latin navis qui signifie vaisseau, navire.
C'est le lieu principal de rassemblement des fidèles.
De chaque côté, 3 colonnes séparent la nef des bas-côtés.

les chapiteaux
Les oculi

Au fond le chœur,
le transept donne à l'église la forme d'une croix. La croisée du transept sépare la nef et le chœur.
La nef est éclairée par 6 oculi identiques prenant jour dans le toit afin d'éclairer l'étage supérieur.


▲ Plan général ▲

4 - L'angle sud

Du fond de l'église vers le bas-côté sud...

Le baptême de Jésus

Donnant sur la façade, près de l'ancien emplacement des Fonts Baptismaux, le vitrail illustre le baptême de Jésus par Saint Jean (1935).

 

 

La montée au clocher
Sur le mur sud, un oculus formé de deux mouchettes, éclaire l'endroit. On trouve son symétrique sur le mur nord.

Avant de rejoindre le bas-côté, on remarquera en hauteur, une petite statue de la vierge noire de Notre-Dame de Liesse.

N.D. de Liesse

▲ Plan général ▲

5 - Le bas-côté sud

Les vitraux du bas-côté sud

le mur est percé de 3 fenêtres à meneau, les vitraux sont de 1935.

G - Saint Eloi,évèque de Noyon en 641D - Saint Curé d'Ars, patron des curés.
G - Saint Nicolas, patron des enfantsD - Saint Vincent de Paul, patron des œuvres charitables
G - Saint Louis (Louis IX) roi de France (en souvenir de Léon Morin)D - Saint Hubert, patron des chasseurs.Offert
VOCABULAIRE : Le remplage désigne l'armature en pierre taillée d'une baie. On distingue généralement la partie haute, le réseau qui peut comporter une rosace, des soufflets (de forme symétrique) et des mouchettes (de forme asymétrique, en vessie de poisson), et la partie basse où alternent les meneaux (éléments en pierre taillée) et les lancettes (vides séparant les meneaux).


▲ Plan général ▲

L'autel Notre Dame des Armées

Saint Michel Archange Prince de la milice céleste
Sainte Jeanne d'Arc
Notre Dame des Armées - Protégez nos soldats

▲ Plan général ▲

6 - La chapelle Saint-Joseph (1874)

Les vitraux sont de 1934 (Offerts en souvenir de Maître Foissier, notaire).
Derrière la statue de St Joseph :Mariage de St Joseph avec la Ste ViergeLa Ste Famille avec St Jean Baptiste enfantLa fuite en Egypte

Présentation de Jésus au Temple
Jésus fils de charpentier
La chapelle de St Joseph

 

A gauche, St Luc - au centre La mort de Joseph - à droite St Mathieu

Des quatre évangélistes, seuls St.Luc et St.Mathieu nous parlent de Joseph et de l'enfance de Jésus, d'où leur présence de chaque côté de l'autel.

Les évangélistes

Saint Marc : Dans l'ordre chronologique, Marc est le premier des évangélistes. Son message qui daterait de 67, s'adresse plutôt aux non juifs, auxquels il annonce que le Christ est le Sauveur de tous ceux qui l'accueillent. Dans une premier temps, il accompagne Paul avant de suivre Pierre. Il serait le fondateur de l'église d'Alexandrie. Les reliques de Saint Marc sont transportées au IXe siècle à Venise, dont il devient le patron. Il est représenté par un lion, le symbole du cœur et des passions.
Saint Matthieu : Serait l'un des apôtres de Jésus. Son évangile écrit vers 80-90, s'adresse plutôt à des croyants venus du judaïsme. Il présente le Christ de façon plus hiératique que Marc. Matthieu apparaît chez Marc et Luc. Il est nommé Lévi. Jésus l'appelle alors qu'il est publicain à Capharnaüm. Après avoir porté la bonne nouvelle en Palestine et en éthiopie, il est martyrisé en Perse. Il est représenté par un homme, symbole de l'esprit, et des pensées.
Saint Luc : Né en Syrie, St Luc est l'auteur du troisième évangile et des Actes des apôtres. Son évangile écrit vers 80-90, insiste sur l'universalisme du message évangélique et sur l'humilité du Christ. Il est le seul à relater des scènes de l'enfance du Christ (peut-être a-t-il connu la Vierge dans sa vieillesse). C'est un médecin d'Antioche, proche de Paul. Il est représenté par un taureau, le symbole du corps et des forces de l'homme.
Saint Jean : Fils de Zébédée et de Salomé, né à Bethsaïde, Saint Jean fut avec son frère Jacques le Majeur l'un des apôtres de Jésus, après avoir été disciple de Jean-Baptiste. Il est l'auteur du dernier évangile écrit un peu avant 100, profondément original, et de l'Apocalypse. On l'identifie souvent, sans certitude, au "disciple que Jésus aimait", tel qu'il se présente dans son évangile pour compenser le rôle prédominant joué par Pierre. La tradition veut qu'il ait été le témoin de la mort du Christ. Jean a évangélisé l'Asie Mineure, avant d'être exilé sous Domitien dans l'île de Patmos. Il meurt à Ephèse en 100. Il est représenté par un aigle, symbole de l'âme.


Autour de cette chapelle et à la hauteur des appuis de fenêtres on remarque en saillie un bandeau de festons supporté par des colonnettes qui divisent le contour en autant de compartiments.

David, Roi d'Israelpère de Salomon
L'archange GabrielL'ange de l'Annonciation
Saint Josephfils de Jacob
Dais
Cul de lampe

Les statues de David et de l'ange Gabriel reposent sur un cul de lampe magnifiquement sculpté et sont sumontées d'un dais ouvragé.

Raphaël, le troisième archange, protecteur des voyageurs, n'est pas représenté dans cette église.


A gaucheLa porte vers la sacristie
A droiteSainte-Rita, patronne des causes désespérées

A gauche, une porte cintrée donne accès à la sacristie et à la sortie. A droite et en vis-à-vis, c'est la place de Sainte-Rita, patronne des causes désespérées.


▲ Plan général ▲

7 La sacristie

Par décision du 24 janvier 1880, un secours de 2.300 francs est accordé à la paroisse de Sissonne, par M. le ministre dé l'intérieur et des cultes, pour aider à Ia réparation do l'église et la construction d'une sacristie. ('La Semaine Religieuse' du 7 février 1880)

Le christ sans croix que l'on voit dès l'entrée dans la sacritie, a été offert à l'abbée Tripette par madame Thérésa Noël. Il avait été sculpté par son père.

Les objets lithurgiques.

Les ostensoirs.

Il s'agit d'une pièce d'orfèvrerie, destinée à contenir l'hostie consacrée et à l'exposer à l'adoration des fidèles.

Il peut être utilisé à l'intérieur d'une église, pour l'adoration du Saint-Sacrement, ou bien lors de processions telles que la Fête-Dieu, soixante jours après Pâques. L'ostensoir figure très souvent la forme d'un soleil, dans lequel un espace circulaire (la lunule) est aménagé au centre afin de recevoir l'hostie consacrée.

Plusieurs modèles font partie du "trésor local".

Les ostensoirs


Les burettes

Les burettes sont deux flacons utilisés pour la célébration de l'Eucharistie dans la liturgie catholique. Généralement placés sur un plateau, l'un contient le vin qui servira durant la consécration, et l'autre de l'eau. Si les burettes ne sont pas de verre, un signe extérieur doit permettre de les distinguer l'une (pour le vin) de l'autre (pour l'eau). Elles ne reçoivent aucune bénédiction particulière.

Le mot vient de l'ancien terme buire qui désigne un vase en forme de cruche avec un bec.

Les burettes


Les calices

Le calice est un vase sacré de la liturgie chrétienne, présentant la forme d'une coupe évasée portée sur un pied élevé. Il est employé dans la célébration eucharistique pour la consécration du vin, devenant ainsi le sang du Christ. Le calice rappelle la coupe de vin de la Cène.

Détails
Le calice du Père Tripette, dernier curé de Sissonne
Les calices
La patène.

Du latin patena : petit plat. Petite assiette , généralement en métal doré, sur laquelle repose le pain (l'hostie principale) qui va être consacré par le prêtre au moment de la consécration, lors d'une cérémonie eucharistique. Sa forme est conçue de manière à pouvoir être posée sur le calice.



Le ciboire

Le ciboire (du latin ciborium, lui-même du grec kibôrion, qui signifie fruit du nénuphar d'Egypte, coupe faite dans ce fruit), est un vase sacré, utilisé dans plusieurs liturgies chrétiennes. En général fermé d'un couvercle surmonté d'une croix, il est destiné à contenir les hosties consacrées par le prêtre durant la cérémonie eucharistique, soit pour les distribuer aux fidèles au moment de la communion, soit pour les conserver dans le tabernacle ou l'armoire liturgique.

Lorsqu'il contient des hosties consacrées, le ciboire doit être revêtu du pavillon, étoffe circulaire de tissu blanc ou doré.

L'encensoir

Un encensoir est un vase brûle-parfum fait généralement en métal ou en porcelaine. Dans la liturgie chrétienne catholique romaine latine et orientale ainsi que dans la liturgie orthodoxe, l'encensoir est prévu pour un usage mobile et est généralement suspendu à trois chaînettes pour le suspendre. Le thuriféraire est le servant d'autel chargé de son maniement.


Bénitiers et goupillons.

Bénitiers et goupillons

Le goupillon est un petit bâton de bois ou de métal, garni de poils rudes ou d'une boule percée de trous, qui sert à l'église pour prendre de l'eau bénite et pour la jeter sur les objets qu'on bénit, ou la présenter à quelqu'un.

Le prêtre fait l'aspersion de l'eau bénite sur les fidèles pour leur rappeler la pureté de conscience. Le prêtre en fait usage dans de nombreuses bénédictions : celle du pain, des cendres, des rameaux, des tombes, des enfants, des mourants et des défunts, etc. Il n'est pas nécessaire qu'elle touche les objets à bénir.


L'osculatoire.

L'osculatoire

Pendant la célébration de l'Eucharistie, le baiser de paix est le rite liturgique qui précède la communion sacramentelle. En fonction des pays, des coutumes et des sensibilités chrétiennes, par une accolade, une poignée de main ou encore sur un osculatoire.

L'osculatoire, du latin osculum (le baiser), plus communément appelé baiser de paix, instrument de paix ou Agnus Dei, est un objet utilisé de manière facultative dans la liturgie catholique.



D'autres objets

La croix de procession

La croix de procession est généralement tenue par un enfant de chœur devant le prêtre.

Des crucifix

Des crucifix qui pourraient trouver leur place dans les chapelles de l'église.

 


Bougeoirs

Une série de 4 bougeoirs en laiton.

Reliquaire

 

Petit reliquaire, peut-être celui ayant contenu une des petites reliques disparues de Saint-Martin ou de Saint-Roch.

 

 


Coquille de baptème

 

Une coquille de baptème

 



▲ Plan général ▲

8 - La chapelle Saint-Roch

La chapelle Saint-Roch
Saint Rochpatron des pèlerins et des chirurgiens
Derrière la statue de St Roch :St Roch distribue ses biens aux pauvresSt Roch guérissant les pestiférésSt Roch fortifié dans sa prison par un ange

Les vitraux sont de 1935


▲ Plan général ▲

9 - Le chœur

C'est la partie de l'église située entre la croisée du transept et l'abside. C'est le lieu le plus important de l'église (lecture de la Parole, célébration de l'Eucharistie)
L'abside est la partie arrondie qui, à l'Est, termine l'église. L'église est consacrée à Saint Martin.

La légende de Saint Martin

Il entre dans l'armée romaine. Affecté en Gaule, à Amiens, un soir de l'hiver 334, il partage son manteau avec un déshérité transi de froid, car il n'a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse : le manteau appartient à l'armée, mais chaque soldat peut le doubler à l'intérieur par un tissu ou une fourrure à ses frais. La nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau. Il a alors 18 ans. Le reste de son manteau, appelé « cape » sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l'origine du mot chapelle.
Il sera évêque de Tours en 371.

Le chœur et les chapelles latérales
Le chœur

Les vitraux du chœur (1935)

La vie de SAINT MARTIN, Saint Patron de l'EgliseEn souvenir de Madame HERBERT GUYOT et de la famille

Saint Martin partageant son manteau
Le Christ vêtu du manteau de St Martin, lui apparait et le convertit
Le Baptême de St Martin
St Martin fonde l'abbaye de Ligugé
La Messe de St Martin
St Martin réssuscite un moine
St Martin échappe à la mort par un signe de croix
St Martin détruit les idoles
La mort de St Martin

L'Autel

Ce mot vient du latin altare qui signifie chose élevée.
A l'église, l'autel est la table du repas. On y célèbre l'Eucharistie.

Un soleil de bronze...
Il ne reste de l'ancien autel, sur lequel le prêtre officiait dos à l'assemblée, qu'un agneau pascal dans un soleil de bronze que l'on peut voir sur l'autel actuel en bois.

L'ancien autel cachait une ancienne dalle funéraire placée verticalement au fond de l'abside. Cette dalle avait vraisemblablement été transformée en autel car on y remarque une cavité carrée comme en comporte tous les autels consacrés :

La dalle funéraire ayant servi autrefois d'autel

En souvenir du temps où on célébrait la messe sur le tombeau des martyrs, tout autel renferme des reliques de saints, souvent accompagnées d'un texte commémorant la consécration. Au centre se trouve la cavité qui les recevra, ou "sépulcre". Cinq croix gravées dans la pierre d'autel rappellent les cinq plaies du Christ.


La table de communion

L'ancienne table de communion

La table de communion a été déplacée, séparée en deux parties placées de chaque côté du chœur.

Elle aurait été réalisée dans un atelier de Passavant-en-Argonne.


De chaque côté, le Sacré Cœur de Jésus.
Les grappes rappellent le vin.
Les épis rappellent le pain

Quelle est la signification des initiales ? Celle des généreux donateurs ?

 


Le tabernacle.

Une petite lumière rouge le signale.

C'est le petit meuble dans lequel on conserve les hosties consacrées. Elles serviront lors d'une célébration ou pour les malades. Tabernacle vient d'un mot latin signifiant "Tente". On pourra se souvenir de l'Arche d'Alliance qui était abritée par une tente.

Le tabernacle.Certains antiquaires l'attribuent à Jean Gougeon.

L'ambon

C'est un pupitre surélevé. C'est le lieu de proclamation de la Parole de Dieu; c'est aussi le lieu de prédication. Sur l'ambon, on peut découvrir le lectionnaire, le livre dans lequel on trouve la parole de Dieu.

Il perd de son importance au profit de la chaire.

Depuis les réformes liturgiques de 1965 et 1970, il a retrouvé son rôle (sous forme de simple lutrin) grâce à la sonorisation (micro et haut-parleurs) qui rend la chaire inutile. Il s'agit aussi de montrer que l'homélie fait partie intégrante de la liturgie.


▲ Plan général ▲

Un portrait de la vierge à l'Enfant et Deux statuettes en bois

Style Byzantin
Au pies de la grande croix de bois
Dans la niche à droite

Les armes des seigneurs de Roucy

Les armoiries des seigneurs de Sissonne

 

On remarque en haut de la colonne de droite qui sépare l'autel Saint-Roch du chœur, une fresque représentant les armoiries des seigneurs de Roucy-Sissonne : "D'or au lion d'azur armé et lampassé de gueule". Elles ne portent pas encore le croissant d'argent, signe de la participation à une croisade en terre sainte.


La statue de la Vierge à l'Enfant

Cette statue dont on ne connaît pas l'histoire a pris place le 24 février 2022 sur la colonne à gauche du chœur. Elle se trouvait sur la maison sise au 44, rue du Général De Gaulle, sur la façade côté place de l'Hôtel de ville.
Elle a été offerte par Madame Raclot-Pottelain pour la placer dans l'église. C'est une copie qui la remplace dans la niche sur la maison.

L'Abbé Gérard qui a béni la statue

Le 3 décembre 2022, une messe est célébrée par l'Abbé Gérard pour bénir la statue. En préambule, Monsieur le Maire rappelle l'histoire des événements par le discours suivant :


Monsieur l'Abbé Gérard, Mesdames, Messieurs,

Avant l'intervention de l'Abbé Gérard pour célébrer la messe et la bénédiction de la Statue de le Vierge à l'Enfant, je voulais vous expliquer le rôle de la Mairie dans une minuscule partie de l'histoire de cette statue.

Je voulais en premier remercier madame Evelyne Raclot-Pottelain et par son intermédiaire toute sa famille, je voulais la remercier de m'avoir écouté, de s'être laissée convaincre pour préserver, réhabiliter et valoriser cette statue en pierre connue de tous les sissonnais, cette Vierge à l'Enfant, protégée dans sa niche sur la façade de la maison située au coin de la place de l'Hôtel de Ville et de la rue du Général de Gaulle, maison abritant des commerces depuis des lustres.

Des photos attestent de sa présence au début du XXème siècle et surtout une photo qui objective son destin source d'interrogations. Je veux parler de cette photo montrant une grande partie du centre-ville détruit par les bombardements que Sissonne a subi entre le 14 octobre et le 11 novembre 1918, et seule la maison dont la façade héberge la statue de la vierge est debout avec une toiture à peine endommagée. Le hasard est le doigt de Dieu, disait Einstein, comment ne pas y croire.

Le hasard m'a aussi fait rencontrer Monsieur Gissinger Christian que je remercie chaleureusement, il était conservateur du patrimoine au conseil départemental de l'Aisne, et lors d'une discussion sur notre patrimoine culturel local, fin 2017, il a suggéré, qu'avec l'accord des propriétaires, on pourrait descendre la statue, l'inspecter, nettoyer, restaurer, en faire un moule que l'on remettrait au niveau de la niche de protection et par contre, préserver l'original dans un endroit sûr.

Madame Raclot a tout de suite été consentante, mais les contraintes budgétaires, les lenteurs administratives et les négociations de devis n'ont permis une conclusion heureuse que fin 2019. Pour la petite histoire, nous avons profité de la nacelle que nous louons pour décrocher nos illuminations de Noël pour pouvoir atteindre et desceller la statue.

Et là, deuxième émerveillement avec la surprise de découvrir une statue de pierre absolument pas abîmée, d'un poids conséquent, avec des restes de polychromie mais surtout d'une beauté extraordinaire.

Un travail d'artiste tout en rondeurs et douceurs sublimant la tendresse bienveillante d'une maman pour son enfant. Le drapé de son voile et de sa toge est d'une délicatesse aérienne prouvant la maîtrise exceptionnelle de l'artiste.

Les yeux mi-clos de la vierge couronnée sont abaissés en signe de soumission mais en même temps la sourire et l'arrondi du visage vous enveloppe dans une sérénité protectrice. L'enfant porté haut et droit ouvre grand les yeux et pointe de l'index le texte du parchemin qu'ils tiennent conjointement entre leurs mains.

Tant de grâce dans cette sculpture ; tant de grâce qui reflète ce que représente cette maman, reflet de la maman de chacun d'entre nous, de toutes les mamans, reflet fait de tendresse, de complicité, de protection, d'ouverture de l'esprit, de modestie et en même temps de majesté.

On remarquera des traces de polychromie encore visibles sur la draperie et l'anamorphose de la main de l'Enfant.

Je vous invite dès que vous le pourrez à venir admirer cette Vierge à l'Enfant dans son attitude hiératique. Vous pourrez constater également la maîtrise de la perspective par l'artiste qui a utilisé la technique de l'anamorphose, technique qui est une opération de déformation volontaire de l'objet sculpté ou peint, de sorte que l'œuvre exposée à une certaine distance puisse être intégrée par l'œil comme si elle était toute proche. Ainsi, la main de l'enfant en premier plan est démesurément grande vue de près alors qu'à cinq mètres de hauteur, elle est harmonieuse.

J'ai profité de l'expertise de Monsieur Gissinger pour avoir une idée de la date de création de cette sculpture. Après l'avoir observée, il a immédiatement affirmé que c'était une œuvre typiquement régionale, les détails l'amenant à la dater entre 1450 et 1500, soit une œuvre de près de 550 ans, quasiment sans altération. Le travail de la niche protectrice et sa situation amène à se questionner sur l'origine de cette œuvre et de son dessein, sa finalité, et il suggère que la probabilité la plus forte soit que la Vierge à l'Enfant devait être dans la chapelle du Vieux Château, Château des Seigneurs de Roucy qui a été détruit. La Vierge a certainement été préservée et placée là où elle est restée jusqu'en 2020. Il est tout à fait logique que cette statue revienne dans notre église paroissiale, restant ainsi dans l'enceinte de notre Sissonne historique.

Je vous prie de m'excuser d'avoir été si long mais je tenais à vous dire combien nous sommes heureux et fiers de rendre, avec l'accord de Madame Raclot, de rendre à la communauté catholique, cette superbe œuvre.

Christian Vannobel, Maire


▲ Plan général ▲

10 La chapelle du Sacré Cœur.

La chapelle du Sacré Cœur de Jésus
Le Sacré Cœur de Jésus
Derrière la statue de Jésus 1 Jésus au milieu des docteurs2 La Cène3 Laissez venir à moi les petits enfants(Offert par le Conseil et les habitants)
Jésus a eu au moins six frères et sœurs : ses frères Jacques, Joseph, Simon et Judas, et au moins deux sœurs (Matthieu 13:54-56 ; Marc 6:3). C'étaient des enfants de la mère de Jésus, Marie, et de son mari, Joseph (Matthieu 1:25). En parlant de Jésus comme du « premier-né » de Marie, la Bible laisse entendre qu'elle a eu d'autres enfants (Luc 2:7).

La pierre gravée

Une pierre commémorative est incrustée dans le mur gauche de la chapelle du Sacré Cœur autrefois chapelle des seigneurs de Sissonne. Cette pierre porte cette inscription :

Pierre commémorative
CAROLVS DEI GRA SVESSON
EPVS. MILL° QVIN°. SEP.....
NICOLAS DE ROVCY SEIG. DE
SISSONNE
PREMIER IOVR APVRIL 1573

L'inscription latine se traduit ainsi :
Charles par la grâce de Dieu,
évêque (episcopus) de Soissons 1573.
Nicolas de Roucy seigneur de
Sissonne
Premier jour avril 1573

Charles était l'oncle de Nicolas de Roucy qui fit construire le 2ème château de Sissonne et dont l'évêque de Soissons vint poser la première pierre le 1er avril 1573 (Mémorial de Sissonne).

Copyright © Monuments historiques, 1993 sous le N° PM02001213.

Les fonts baptismaux

Venant du mot latin fonts qui veut dire "source" ou "fontaine", les fonts baptismaux désignent à la fois les bassins ou cuves qui servent aux baptêmes et leur emplacement.

Leur emplacement dans l'église est variable, mais ils se trouvaient généralement au fond de l'église, voir même à l'extérieur. Seuls les baptisés pouvaient accéder au chœur.

Les fonts baptismaux

 

A Sissonne, ils se trouvaient à l'origine à l'angle sud de l'église, à droite de l'entrée.
Ils se trouvent actuellement dans la chapelle du Sacré-Cœur, à gauche du chœur.
Aujourd'hui les fonts baptismaux sont souvent remplacés par une simple bassine.


▲ Plan général ▲

11 - La chapelle du Rosaire (1873)

Au bout à gauche du transept, Les vitraux sont de 1934, don de la famille Riniéri.

Derrière la statue de Marie :1 Annonciation2 Nativité de notre seigneur3 Rencontre de Jésus avec Marie sur le chemin du Calvaire
La chapelle du Rosaire
La VisitationVisite que rend Marie, enceinte du Christ, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean Baptiste (Saint-Luc)
Présentation de la Vierge Marie au Temple
Le tabernacle
La mort de Marie


Sainte Thérèse de Lisieuxpatronne des missions
Saint_Antoine portant l'enfant Jésus dans ses bras
La Vierge Marie

L'harmonium

L'harmonium

Faute de musicien, l'instrument n'est plus utilisé et aurait vraisemblablement besoin d'une sérieuse révision.

Les reliquaires

1893.

L'église de Sissonne possède une relique de Saint-Martin renfermée dans une châsse de style gothique, et deux plus importantes ( 2 tibias : Saint-Honorat et Saint-Clémentien ) renfermées dans des reliquaires antiques. Ces ossements proviendraient des premiers martyrs trouvés dans les catacombes de Rome. On retrouva l'authentiqueUn authentique en paléographie est une étiquette de parchemin attachée à une relique et qui permet de l'identifier et de l'authentifier. tout récemment. Ils auraient appartenu primitivement à l'abbaye de Saint-Michel (correction en marge : ou plutôt à Montrail ou Montreuil de Laon) qui en aurait fait don à l'église de Sissonne.

12 septembre 1906.

M le chanoine capitulaire (l'évêché étant vacant), deux témoins, le président et le trésorier du conseil procédèrent à la reconnaissance des reliques de l'Eglise se composant :

Ces reliques ayant été recueillies sur leur coussin de soie rouge furent également enveloppées de papier noué sous bande sur laquelle fut apposé aussi le cachet en cire et le sceau de M le doyen. Le tout fut renfermé dans un caisson cloué et déposé en lieu sûr (dans les combles de la chapelle Saint Roch de l'église).

Reliques de Saint-Honorat martyr
Reliques de Saint-Clémentien martyr


Les documents suivants, trouvés aux archives de l'évêché, sont rédigés le 10 décembre 1906, et authentifient les reliques qui seront cachées "en lieu sûr". Le premier exemplaire cite les personnes au courant de la cachette. C'est vraisemblablement celui conservé par les membres du conseil de fabrique, l'autre serait l'exemplaire plus officiel.

La loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat vient d'être promulguée, et les paroissiens craignent pour les reliques.

Le procès verbal du10 décembre 1906exemplaire 1
Procès verbal de reconnaissance de reliques (1er exemplaire).

L'an mil neuf cent six, le dix décembre Mr le Curé C….. de Sissonne a procédé à la reconnaissance de reliques en présence de mr Laurent Président de mr Clotaire Fouan Trésorier de la fabrique.
De deux coffrets dorés on retire une belle relique de St Honorat martyr une autre de St Clémentien martyr le tout accompagné d'un authentique du Cardinal de Rochechouart et d'une attestation de reconnaissance de mgr Deramecourt.
Les deux reliques sont placées dans deux paquets spéciaux et scellés du cachet de mr le Doyen, cire rouge.
A ces reliques, on ajoute un petit reliquaire de St Martin un autre de St Roch tous deux munis du sceau épiscopal.
Le tout est mis en lieu sûr connu seulement des trois paroissiens présents.
Signé Laurent, Hazart, Fouan.


L'exemplaire 2
Procès verbal de reconnaissance de reliques (second exemplaire).

L'an mil neuf cent six, le dix décembre, Mr le Curé Doyen de Sissonne assisté de mr laurent Président de Fabrique et de mr Clotaire Fouan Trésorier de la fabrique,. a procédé à la reconnaissance des reliques pour les placer en lieu sûr.
Dans deux coffrets dorés on a trouvé un fémur de St Honorat martyr et un autre fémur avec quelques ossements de St Clémentien martyr, les deux reliques ont été enlevées des coffrets et placées avec l'authentique du Cardinal Rochechouart dans deux paquets, lesquels sont déposés dans une caisse. Les paquets sont scellés au sceau de mr le Doyen.
A ces reliques on ajoute un petit reliquaire de St Martin lequel est revêtu du cachet de Mgr Thibaudier et un autre de St Roch lequel est xxxx du cachet épiscopal.
Ces deux reliques sont placées dans la même caisse puis les deux premières reliques. Fait à Sissonne le 10 Xbre 1906
Signé Laurent, Hazart, Fouan.

2016.

Les petites reliques de Saint Roch et de Saint Martin ont disparu.

Les reliquaires de Saint Honorat et de Saint Clémentien ont été déménagés à plusieurs reprises. Ils ont été retrouvés ouverts dans les ateliers municipaux, et la peinture noircie par l'oxydation. L'authentique sur parchemin a disparu.

Les deux chasses dorées ont été restaurées. Une copie du premier exemplaire de reconnaissance a été placé dans le reliquaire de Saint-Honorat, le second dans celui de Saint-Clémentien.
Ils ont été scellés à nouveau à la cire rouge en présence de Mme Monique Dussart et de M. Philippe Horemans.

Le sceau d'origine de M. le Doyen (Clovis Hazart)
Depuis Nov. 2016, les reliques sont exposées dans la chapelle du Rosaire

C'est le moment de comparer la voûte de chaque côté du transept.

Transept sud - sans croisée d'ogives.
Transept nord - avec croisée d'ogives.

▲ Plan général ▲

12 - Le bas-côté nord

Les vitraux du bas-côté nord (1935)

De la gauche vers la droite...

G - Sainte Barbe, patronne des architectes et des pompiersD - Sainte Catherine, patronne des charretiers
G - Sainte Geneviève, patronne de Paris et de la gendarmerie.D - Sainte Bernadette (Bernadette Soubirou)
G - Ste Cécile, patronne des musiciens(En souvenir de la famille Desjardin)D - Sainte Odile, patronne de l'Alsace (En souvenir de ma mère Odile Bourdon épouse Mariage)

▲ Plan général ▲

13 - L'angle nord

Du fond de l'église vers le bas-côté nord...

Saint-Roch
Saint Pierre et Saint Paul

Sur ce dernier vitrail représentant Saint Pierre et Saint Paul, on trouve le nom de l'entreprise qui a réalisé le remplacement en 1935 des vitraux brisés par la guerre : Ch LORIN et Cie CHARTRES 1935.
L'atelier LORIN existe toujours.

 

 

 

L'atelier LORIN

La chaire

La chaire
La chaire avant 1918

La chaire servait autrefois pour l'homélie du prêtre. Dans les églises, la chaire était à gauche de la nef (du côté nord de l'église), pour permettre aux fidèles de mieux entendre. Dans les cathédrales, elle était à droite (côté sud).

Les micros ont eu raison de son utilité, elle est reléguée au fond de l'église

Avant 1918, elle se trouvait à la gauche du chœur mais ne comportait pas de dais.


Le confessionnal

Le confessionnal

C'est un meuble en trois parties autrefois utilisé pour recevoir le sacrement de Réconciliation (confession). Aujourd'hui inutilisé, il est relégué au fond de l'église.


▲ Plan général ▲

Le chemin de Croix

On le découvre sur les murs des bas-côtés.
Ce sont quatorze tableaux qui nous parlent de la montée de Jésus vers la croix (vendredi saint).

Le chemin de Croix actuel ne présente pas un grand intérêt artistique, il est assez commun dans nos églises.
Par contre, il reste 6 stations du chemin de Croix d'avant 1918, mais qui méritent une restauration pour pouvoir être représentées ici. Nous nous y employons.


14 - La tribune

La tribune
La tribune avec les orgues

C'est l'emplacement des orgues. Dans les années 60, la chorale y prenait place.



Eveque portant la mitre la crosse et le livre des Evangile
Vierge à l'Enfant
Jésus en Croix

La nef depuis la tribune

▲ Plan général ▲

15 - Le clocher

Les orgues

Inaugurées le dimanche 7 juillet 1878 par M. l'abbé Jespyt, maître de chapelle et organiste de N D de Paris, ami personnel des donateurs M. et Mme Bouché.

Plomberie complexe !
Joseph à l'enfant

Cachés derrière les orgues, on trouve plusieurs tableaux qu'il nous reste à identifier. Le plus visible représente Joseph à l'enfant.


Le grenier

Le clavier des cloches

On y accède en passant par le local situé sous le clocher, d'où les sonneurs actionnaient les cloches à partir d'un clavier dit "à coup de poing" ou encore "clavier à bâtons", relié au battant de chaque cloche par un fil métallique.

Le grenier
Un des anciens clochetons tombé par la foudre le 4 juillet 1888 et resté dans le grenier
La voûte au dessus de la croisée du transept

▲ Plan général ▲

 

Les cloches

La guerre de 14-18 fut fatale à presque toutes les cloches en zone occupée.
Les cloches existantes à la mobilisation furent descendues par l'ennemi les 23 et 24 novembre 1916 et le 2 janvier 1917. Elles portaient les noms de Séraphine, Elisa et Agnès et le nom des fondeurs Cochois-Fécit (Conseil municipal du 7/08/1924).

La décicion du remplacement des cloches

Le 19 janvier 1929, le conseil municipal décide de remplacer les cloches en y affectant les fonds de 20.016 F reçus à ce titre par les dommages de guerre.

Le 5 mars 1929, le devis

Le 3 août 1929, il y a nécessité de faire appel à la générosité des habitants pour combler la différence existant entre le montant des dommages de guerre attribués et le coût des nouvelles cloches, ce qui représente une somme d'environ 15.000 F.

Le 17 novembre 1929, le Baptème des cloches.

Article du 30 novembre 1929,
extrait de "La Semaine Religieuse du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin".

Sissonne. - Bénédiction des trois cloches.

Le 17 novembre, tout Sissonne était en fête. S.G. Monseigneur Mennechet venait de bénir les trois cloches de la paroisse, dans la belle église à la grande nef et aux bas-côtés restaurés qu'abrite un tout blanc clocher de pierre. Le temps était superbe. Aussi la foule se pressait-elle en masses compactes autour des cloches richement habillées et gracieusement ornées.

Aimablement reçu et délicatement harangué aux portes de l'église par Maître Foissier, qui cumule les fonctions de conseiller municipal, de conseiller de fabrique et de parrain de l'une des cloches, Monseigneur l'Evêque est accueilli dans le temple, aux accents de la Fanfare de la ville. M. le Doyen, heureux et fier de la restauration de son église, en fait l'interressant historique, présente sa paroisse à Sa Grandeur et donne un souvenir ému à l'enfant de la paroisse qui eût été si heureux de ce grand jour : M. le chanoine Turpin, rappelé si tôt, il y a peu de temps, par Dieu.
Monseigneur l'Evêque, visiblement impressionné, dit sa joie de se trouver à Sissonne, son espoir d'y revenir, et fait un éloge bien mérité de M. le Doyen : prêtre savant et liturgiste remarquable. Mai voici que se dresse en chaire, la silhouette bien connue de M. le Doyen Roger, dont la renommée d'éloquence à quitté - surtout depuis le pèlerinage de Lourdes - le cercle des ses nombreux amis, pour s'étendre très loin. D'une voix forte et chaude, il fait chanter aux cloches la gloire à Dieu et la Paix entre les hommes. L'auditoire, pris au cœur, recueille avidemment, pour ne plus les oublier, tant d'enseignements pratiques.

Au premier rang de l'auditoire, derrière le triple couple des parrains et marraines, nous remarquons avec plaisir M. le docteur Frœhlicher, maire de Sissonne, et M. Rillart de Verneuil, député de l'Aisne. Au cours de l'office, tour à tour, la musique et la schola des jeunes filles nous firent entendre des morçeaux et des chants que tous apprécièrent. Le Salut fut chanté par M. le chanoine Laruelle, ancien doyen de Sissonne ; comme le disait très justement M. Tanquart, ayant été à la peine aux premiers jours d'après guerre, il était bien juste qu'en ce jour de glore il fut à l'honneur. Parrains et marraines firent à la foule, à l'issue de la céré monie, une abondante distribution de dragées.

M. le doyen Tanquart peut être content. Cette fête - très réussie - l'aura récompensé de tant de peines, de soucis, de démarches et de travaux. Le Bon Dieu l'en bénira, et Sissonne lui en est reconnaissant.

P.S. - Il pourra être agréable et utile aux lectrices de la Semaine Religieuse et aux futurs parrains et marraines des cloches, de savoir que l'Ouvroire Notre-Dame, dirigé par les Sœurs de la Sagesse de Laon, s'est surpassé dans la décoration des cloches de Sissonne. Aube " dentelle Renaissance " très fine, aube " Milan et point de Venise ", dentelle " Milan " drapée, et destinée à plusiurs nappes d'autel, toutes ces merveilles posées sur un satin jaune d'or et agrémentées de rubans du même ton, gracieusement disposés formaient un ensemble du meilleur effet.

 

Le baptême des cloches17 novembre 1929
Source Joseph Dussart17 novembre 1929
Les 3 cloches en place :Emilienne - Charlotte - Marcelle

CHARLOTTE

La cloche CHARLOTTE
La cloche CharlotteSa frise

C'est la plus grosse, elle est au centre et porte le N° 980.
Elle pèse 760 kg pour un diamètre de 1,06m
Elle sonne un Fa dièse.

MOI PREMIERE CLOCHE DE SISSONNE
OFFERTE PAR LA COMMUNE SUR DOMMAGES DE GUERRE
AI POUR PARRAIN CHARLES MARIAGE
POUR MARRAINE GEORGINE CROSNIER
J'AI NOM CHARLOTTE - ODILE - GEORGINE - THEODORINE
BENIE LE 17 NOVEMBRE 1929
PAR Mgr MENNECHEZ EVEQUE DE SOISSONS
Mr L'ABBE TANQUART ETANT DOYEN DE SISSONNE
JE CHANTE LES LOUANGES DE DIEU


MARCELLE

La cloche MARCELLE
La cloche MARCELLE : Sa frise

Elle est à droite de Charlotte et porte le N° 981.
Elle pèse 530 kg pour un diamètre de 0,95m et sonne un Sol dièse.

MOI DEUXIEME CLOCHE DE SISSONNE
OFFERTE PAR LA COMMUNE SUR DOMMAGES DE GUERRE
AI POUR PARRAIN MARCEL FOISSIER NOTAIRE
POUR MARRAINE MARIE ELISA GUYOT EPOUSE LEMOINE
J'AI NOM MARCELLE - EMILIE - ELISA
J'IMPLORE LA PRIERE POUR NOS MORTS GLORIEUX
17 NOVEMBRE 1929

 

Le battant

EMILIENNE

La cloche EMILIENNE

Elle est à gauche de Charlotte et porte le N°982.
Elle pèse 380 kg pour un diamètre de 0,85m et sonne un La dièse.

MOI TROISIEME CLOCHE DE SISSONNE
OFFERTE PAR UNE SOUSCRIPTION PAROISSIALE
AI POUR PARRAIN EMILIEN DUSSART
POUR MARRAINE : PAULINE MALHOMME EPOUSE VAROQUEAUX
J'AI NOMS : EMILIENNE - ERNESTINE - PAULINE - LEONE
JE CHANTE L'ALLEGRESSE DU FOYER CHRETIEN
17 NOVEMBRE 1929

 

La cloche EMILIENNESa frise

Les parrains et marraines ont posé pour la postérité...

Les parrains et marrainesL'Abbé Tanquart, Charles Mariage, Georgine Crosnier, Emilien Dussart, Pauline Malhomme, Me Foissier Notaire, Marie Elisa Guyot, ??au premier rang, Mgr Mennechet, ??

Les 3 cloches ont été fondues à Annecy-le-Vieux par la fonderie PACCARD dont vous trouverez le site Ici.

Les fils de G. Paccard à Annecy-le-vieux
C'est cette entreprise qui réalisa la plus grosse cloche en volée du Monde avec ses 33 tonnes...(Lire l'article)

1973 le 28 janvier

Graffiti dans le clocher28/1/1973Fin des clochesA MAINS

En sortant du local d'où les cloches étaient actionnées, on peut lire sur un graffiti au-dessus de la porte :

Le dernier sonneur :Edmond Decomble dit René

 

Vue sur le village depuis le clocher

▲ Plan général ▲

16 - Les derniers travaux

Le coq du clocher

1987 le 13 juin

Remplacement du coq du clocher

La présentation du 1er coq.Il est actuellement exposé dans la salle du conseil.
Le coq d'avant le 13 juin 1987.

Présentation du nouveau coq aux habitants ...
Le coq a été béni par l'abbé Tripette
... dans toutes les rues

Le voltigeur Gérard Hüsser avec Thierry Castel
Le coq est en place, il est 14h05
Assis sur les branches de la croix

La descente

Les travaux de consolidation

Juillet 1993

Consolidation des piliers par injection de ciment.

Après un premier projet en 1975 de reprise en sous-œuvre des fondations du transept sud.
La trace des trous pour injecter le ciment.

On procède tout d'abord au forage de quelques centimètres de diamètre. On vient ensuite introduire dans ces forages un tube équipé de buses haute pression.
En tournant, les jets de coulis de ciment décomposent le terrain sur une section d'environ un mètre. La pâte qui en résulte se durcit et devient une colonne compacte et étanche. L'ensemble des colonnes ainsi obtenues, peuvent être jointives.


Le principe
L'usine à béton
La machine à injecter

2005

D'octobre 2005 à février 2006 : Restauration du clocher et des clochetons après la chute du dernier, par l'entreprise Frank TIEMM de Rozoy

Novembre 2005 - L'église en travaux.

2009

Obstruction des ouvertures et des abat-son du clocher par un grillage pour éviter l'invasion des pigeons.


▲ Plan général ▲

17 - Le cimetière

Les extensions successives
L'entrée par la rue de l'église.
L'entrée par le rempart de Reims.

1846

 

Premier agrandissement de 4 ares 98 centiares du côté du presbytère.

Février 1854.

Clôture du cimetière.

24 août 1888.

Le pavage de l'allée principale est réalisé et voté au conseil municipal. Il a coûté 140F00.

1893

Dans le courant de novembre eut lieu la bénédiction de la partie agrandie du cimetière obtenue par suite d'une offre de concours de 16 ares de terrain faisant partie de l'ancien clos de M. Lannois, en exécution des derniers désirs de feue Mme de Florival qui s'en était rendue propriétaire. De ce fait le cours d'eau qui séparait ces deux parties fut comblé, la rivière détournée et le cimetière de ce côté clos d'un mur.

22 mai 1894

Agrandissement de 19 ares 87 centiares sur un terrain cédé par M. de Florival, sauf réserve d'un espace pour fondation d'une sépulture de famille.

Le cimetière en 1960.
Le cimetière en 1975.
Le cimetière en 1975.

Après 1975.

Un autre agrandissement après 1975.

Le mur d'enceinte a été surbaissé.

A droite du muret, l'extension

Un jardin du souvenir est créé.

Le jardin du souvenir

2011

Le pavage de 1888 est remplacé par une allée goudronnée, bordurée et éclairée par des bornes.

décaissage

 

L'allée principale et les éclairages

2013

La dernière extension à gauche.

Extension en 2013 (à gauche).

 

 

Voir ici quelques cartes postales anciennes de l'église

 


▲ Plan général ▲

 

ANNEXES

Les vitraux

Saint Vincent de Paul

Né en 1581 près de Dax.
Fondateur de congrégations qui œuvra tout au long de sa vie pour soulager la misère matérielle et morale.
Décédé en 1660. Il a été canonisé en 1737.

Saint Nicolas (de Myre)

Né en Turquie entre 250 et 270
Saint-Nicolas est fêté dans un grand nombre de pays d'Europe.
On lui prête le miracle d'avoir ressucité trois enfants qui avaient été tués par un boucher.
Dans la nuit du 5 au 6 décembre, le saint passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises : fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et de grands pains d'épices.
Nicolas est le patron de la Loraine, des bateliers et mariniers, des navigateurs et des enfants. Il est représenté avec le saloir et trois enfants.

Saint Hubert

Né à Toulouse entre 656 et 658 - Evêque de Tongres et de Maastricht.
Hubert était si passionné de chasse qu'il en oubliait ses devoirs. Il se mit à pourchasser un cerf extraordinaire. En effet, celui-ci était blanc et portait une croix lumineuse au milieu de ses bois. Celui-ci parvenait toujours à le distancer sans pour autant se fatiguer. Ce n'est qu'au bout d'un long moment que l'animal s'arrêta et qu'une voix tonna dans le ciel en s'adressant à Hubert : "tu dois te résoudre pour n'être point damné dans l'éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée".
Saint patron de la ville belge de Liège, des chasseurs, traditionnellement représenté le cor à la main
Décédé en 727.

Saint Louis (Louis IX)

Roi de France. Né à Poissy 1214, décédé du typhus à Tunis en 1270, canonisé en 1297

Saint curé d'Ars

Jean-Marie Vianney est né le 8 mai 1786. Il fait sa première communion dans une grange, lors d'une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire.
Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI
il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l'univers”.
Décédé le 4 août 1859.

Saint Eloi

Né près de Limoges en 588
Apprentissage en orfèvrerie, grand argentier du royaume de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert Ier avant d'être élu évêque de Noyon en 641.
Patron des ouvriers qui se servent d'un marteau, des orfèvres, graveurs, forgerons etc…
Est représenté avec une enclume et un marteau
Décédé en 659.

Saint Joseph

Epoux de Marie, père de Jésus
Seuls les évangélistes Luc et Mathieu font référence au père de Jésus.
Souvent représenté avec Équerre, bâton fleuri, gourde
Patron des travailleurs, des charpentiers.

Saint Roch

Né à Montpellier vers 1350
Il montre les bubons de la peste sur sa jambe.
Patron des pèlerin et des chirurgiens, protecteur des animaux.
Il est représenté accompagné d'un bâton de pèlerin (le bourdon, auquel est attaché une gourde) et d'un chien qui lui ramène du pain, de coquilles Saint-Jacques cousues sur l'habit. Il est le protecteur de la peste.
Particulièrement honoré en Belgique à l'occasion de nombreuses Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse qui lui sont consacrées, principalement à Thuin (origine : 1654) et à Ham-sur-Heure (origine : 1638)
décédé vers 1378/79.

Saint Martin

Né en 316 en Hongrie
A Amiens, un soir de l'hiver 334 il partage son manteau avec un déshérité transi de froid, car il n'a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent, il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse : le manteau appartient à l'armée, mais chaque soldat peut le doubler à l'intérieur par un tissu ou une fourrure à ses frais. La nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau. Il a alors 18 ans.
Le reste de son manteau, appelé « cape » sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l'origine du mot chapelle et du nom de la dynastie des capétiens.
Evêque de Tours en 371
Patron des Maréchaux-ferrants, policiers, commissaires des armées, soldats.
Son nom est à l'origine du Martin-pêcheur et de l'expression "Eté de la Saint Martin". Décédé en 397 (81 ans).

Jésus

Le Sacré-Cœur est une dévotion au Cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l'amour divin. Il est souvent représenté, dans l'art chrétien, sous la forme d'un cœur enflammé brillant d'une lumière divine.

Sainte Bernadette

Marie-Bernade Soubirous
Elle est connue pour avoir témoigné de dix-huit apparitions mariales à la grotte de Massabielle entre le 11 février et le 16 juillet 1858
Elle est béatifiée le 14 juin 1925, puis canonisée le 8 décembre 1933 par le pape Pie XI.

Sainte Geneviève

Née à Nanterre en 423
Selon la tradition, lors du siège de Paris en 451, grâce à sa force de caractère, Geneviève, qui n'a que 28 ans, convainc les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns. Elle encourage les Parisiens à résister à l'invasion par les paroles célèbres : « Que les hommes fuient, s'ils veulent, s'ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu'Il entendra nos supplications. » De fait, Attila évita Lutèce.
Elle est représentée en jeune bergère entourée de moutons
Patronne de Paris et de la gendarmerie
Décédée à Paris en 512 (ou en 502 ?).

Sainte Odile

Née aveugle à Obernai vers 662
A son baptème, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière »
En 1946, sainte Odile est proclamée « sainte patronne de l'Alsace » par le pape Pie XII.
Elle apparaît toujours en robe d'abbesse bénédictine tenant le livre de la Règle bénédictine, sur lequel sont disposés deux yeux.
Décédée en 720.

Sainte Cécile

Née à Rome vers 200
Elle aurait été condamnée au martyre, après avoir converti de nombreuses personnes, dont son mari
Un passage de sa légende affirme qu'en allant au martyre elle entendit une musique céleste.
On la représente souvent avec une couronne de fleurs, symbole de virginité, un plant de lys, un instrument de musique et une épée.
Elle est la patronne de la musique, des musiciens, des compositeurs, des luthiers, des chanteurs et des poètes, des brodeurs et brodeuses.
Décédée en Sicile en 230.

Sainte Catherine

Née à Alexandrie vers 290
L'Église catholique elle-même doute de son existence, comme en témoigne le fait qu'elle a officiellement retiré Catherine de son calendrier en 1970.
Le 25 novembre, jour de sa fête, des jeunes filles célibataires venaient honorer sa statue et renouveler sa coiffure. C'est de là que vient l'expression « coiffer sainte Catherine », ainsi que la coutume, dans le milieu de la mode, du bal des catherinettes.
Patronne des filles célibataires et des philosophes, souvent accompagnée d'une roue avec laquelle elle fut torturée.
Décédée à Alexandrie vers 307.

Ste Barbe

Née vers 273
Un jour, son père décida de marier Sainte Barbe à un homme de son choix ; elle refusa et décida de se consacrer au Christ. Pour la punir, son père l'enferma dans une tour à deux fenêtres, mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s'introduisit dans la tour et la baptisa.
Au retour d'un voyage de son père, Barbe lui apprit qu'elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu'elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s'enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait d'abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Elle fut d'abord torturée : on lui brûla certaines parties du corps et on lui arracha les seins, mais elle refusa toujours d'abjurer sa foi. Son père la décapita mais fut aussitôt châtié par le Ciel. Il mourut frappé par la foudre.
Quand les chrétiens vinrent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant ni utiliser son prénom païen ni se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne purent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de sainte Barbara qui lui fut donné.
Réprésentée accompagnée de la tour à 3 fenêtres où elle fut emprisonnée, d'un ciboire surmontée d'une hostie et d'une palme de martyre.
Elle est la protectrice des architectes et de tous ceux qui ont affaire au feu.
Décédée en 306.

Saint Pierre et Saint Paul

Simon-Pierre apôtre de Jésus
Premier évêque de Rome.
Souvent montré tenant les clefs du paradis
skate oxelo décathlon Crucifié la tête en bas, en signe d'humilité vers 64-70 à Rome.
Paul de Tarse ou Saül
Apôtre de Jésus bien que ne faisant pas partie des douze apôtres. Il était citoyen romain de naissance.
Né à Tarse en actuelle Turquie
Il persécute les chrétiens jusqu'à sa conversion au christianisme après que Jésus ressuscité lui fut apparu, vraisemblablement entre 32 et 36
On le représente avec L'épée, instrument de son supplice et le livre de ses écrits.
Patron des routiers.
Décapité vers 67-68 à Rome.

 


▲ Plan général ▲

Les statues

N.D. de Liesse

Trois chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, les chevaliers d'Eppes, faits prisonniers en Terre Sainte et conduits dans les prisons du sultan du Caire, refusèrent de se faire apostats et musulmans ; loin de se laisser convaincre par la fille du sultan, Ismérie, ils lui expliquèrent que Jésus, Dieu fait homme pour sauver tous les hommes, était venu pour elle aussi ; une statue de la Vierge Marie en bois noir, miraculeusement arrivée toute sculptée durant la nuit, montra à la jeune fille ce qu'était la Sainte Vierge et l'Enfant Jésus ; de plus Notre-Dame apparut à Ismérie, lui disant « Aie confiance, j'ai prié pour toi mon Fils et Seigneur, il a daigné te choisir comme sa fidèle et bien-aimée servante. Tu délivreras de leur prison mes trois dévots chevaliers, tu seras baptisée, par toi la France sera enrichie d'un trésor incomparable, par toi, elle recevra d'innombrables grâces, par toi, mon nom deviendra célèbre et plus tard, je te recevrai pour toujours dans mon paradis. »

S'évadant de nuit avec la fille du sultan, les trois chevaliers, après avoir traversé le Nil, s'étant endormis, se retrouvèrent, une fois réveillés, en France, sur leurs terres, près de Laon, avec Ismérie et la statue miraculeuse. Notre-Dame les avait tous quatre rendus à la liberté et ils firent édifier une église là où la Sainte Vierge, sa statue devenant soudain trop lourde et intransportable, manifesta son intention de voir ériger un sanctuaire.

Ste Jeanne d'Arc

Née vers 1412 à Domrémy.
Au début du XVe siècle, cette jeune fille de dix-sept ans d'origine paysanne affirme avoir reçu de la part des saints Michel, Marguerite d'Antioche et Catherine d'Alexandrie la mission de délivrer la France de l'occupation anglaise. Elle parvient à rencontrer Charles VII, à conduire victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, à lever le siège d'Orléans et à conduire le roi au sacre à Reims, contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.
Capturée par les Bourguignons à Compiègne en 1430, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg, comte de Ligny, pour la somme de dix mille livres. Elle est condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie conduit par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais.
Morte sur le bûcher le 30 mai 1431 à Rouen.
Béatifiée en 1909 puis canonisée en 1920.

Saint Michel Archange

Chef de la milice céleste des anges, il est principalement représenté au moment de la fin des temps en chevalier ailé qui terrasse le Diable durant la guerre des anges, et avec la balance de la Pesée des âmes du Jour du jugement et guide du salut des âmes pour l'Enfer ou le Paradis.
Il est également un saint et le saint patron de la Normandie, de la France.

Saint Joseph

Né vers 35 avant J.C.
Joseph le Juste, époux de Marie de Nazareth (livre des Évangiles), dans les évangiles de Matthieu et de Marc (Joses). Père nourricier de Jésus-Christ.
Décédé vers 30 après J.C.

Gabriel Archange

Ange de l'Annonciation.
Il est considéré comme un messager (ange) de Dieu dans la Bible et dans le Coran. Le dicton qui l'accompagne est Saint Gabriel apporte bonnes nouvelles.

Le Roi David (bien-aimé en ébreu)

Xèmesiècle Av. J.C. Personnage de la Bible. Dans sa jeunesse, il met en déroute les ennemis philistins en vainquant le géant Goliath à l'aide de sa fronde. Deuxième roi d'Israël, qui est présenté dans le récit biblique, avec son fils Salomon, comme l'un des deux fondateurs de l'ancien État israélite.
Les chrétiens adoptent les Écritures hébraïques et font de Jésus l'héritier de la promesse messianique faite à David.

Sainte Rita

Née en mai 1381 à Roccaporena (Ombrie, Italie)
Marguerite Manchini (en italien : Margherita Manchini), appelée sœur Rita de Cascia (en italien : sorella Rita da Cascia) communément simplifiée en Rita, est une religieuse italienne de l'ordre des Augustins.
Elle est béatifiée en 1628 par le pape Urbain VIII puis canonisée le 24 mai 1900 par le pape Léon XIII. Elle est fêtée le 22 mai.
La dévotion à Sainte-Rita dans le monde est symbolisée par la Rose.
Elle est invoquée dans les cas désespérés.
Décédée le 22 mai 1457 à Cascia (Ombrie, Italie)

Saint Roch

Né dans une très riche famille de Montpellier vers 1925.
il se décide à mener une vie de pèlerin, emportant la moitié de sa fortune pour les pauvres qu'il rencontrera.
Sur la route, il soigna de nombreux malades de la peste. Atteint lui-même de la maladie, il se retira, mourant, dans une cabane de son pays où un chien lui apportait chaque jour un petit pain. Miraculeusement guéri, il reparut à Montpellier comme un étranger. Il fut mis en prison comme espion et y mourut au bout de cinq ans en 1379.

Le Sacré Cœur de Jésus

Le Sacré-Cœur est une dévotion au Cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l'amour divin par lequel le fils de Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes.
Le Sacré-Cœur est souvent représenté, dans l'art chrétien, sous la forme d'un cœur enflammé brillant d'une lumière divine, saignant car ayant été percé par la lance du soldat romain , entouré d'une couronne d'épines et surmonté d'une petite croix.

Sainte Thérèse

Marie-Françoise Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous les appellations sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française née à Alençon dans l'Orne en France le 2 janvier 1873 et morte à Lisieux en France le 30 septembre 1897.
Édifiée en son honneur, la basilique de Lisieux est le deuxième plus grand lieu de pèlerinage de France après Lourdes.

Sainte Marie

Mère de Jésus de Nazareth, encore appelée Vierge Marie ou Immaculée Conception ou Sainte Vierge, etc. Elle est fêtée le 1er janvier.

Saint Antoine

né vers 1195 à Lisbonne.
Canonisation le 30 mai 1232 par Grégoire IX.
Il est invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé et, enfin, pour exaucer un vœu. L'idée d'invoquer saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu'un voleur (qui deviendra un pieux novice) lui aurait dérobé ses commentaires sur les Psaumes et se serait ensuite senti obligé de les lui rendre.
Les principaux attributs d'Antoine de Padoue sont la bure franciscaine, l'Enfant Jésus, une mule, un livre, des poissons, un cœur enflammé, un lys.

 


▲ Plan général ▲

Glossaire

  Ambon
 
Pupitre, placé à l'entrée du chœur, dans une église, où est posé le lectionnaire ou la Bible
  Archange Le préfixe Arch- signifie supérieur (Michel, Raphaël, Gabriel)
  Autel Altare, chose élevée, table sacrée servant au sacrifice rituel
  Chaire Du grec Cathedra, le siège (de l'évêque), Tribune du prédicateur.
  Chapelle Du latin Capellea, petite cape (La cape de Saint-Martin)
  Cul·de·lampe 
 
Console d'encorbellement constituée d'une pierre saillante dont la forme rappelle le dessous d'une lampe d'église
  Dais
 
Sculpture en pierre, en métal, de bois, qui sert à couvrir un trône, un autel, une chaire, un catafalque, une statue
  Fleuron
 
Ornement (souvent un motif végétal de fleur) qui termine certaines parties des bâtiments de style gothique.
  Font   Source, Fontaine
  Jubé   Cloture séparant la nef du chœur. Sert d'ambon ou de tribune
  Lancette
 
Ogive de style Gothique de forme très allongée. Cet arc brisé très aigu crée des ouvertures hautes et étroites
  Lobe
 
Encadrement de baie, en forme de dentelle, divisé en compartiments, ils sont en usage comme ornement de certains arcs et rosaces
  meneau
 
élément structural vertical en pierre de taille, bois ou fer qui divise la baie d'une fenêtre
  Mouchette
 
Partie de la verrière dont les contours délimitent une forme asymétrique, évoquant souvent une flamme ou une vessie de poisson.
  Narthex   Vestibule ou avant-nef
  Nef   Du latin Navis, Vaisseau
  Oculus   Œil
  Osculatoire   Du latin Osculum, le baiser
  Ostensoir   Ostensum, montrer, exposer
  Remplage   Armature en pierre taillée d'une baie.
  Réseau   Partie haute de la baie, du remplage
  Soufflet
 
Le soufflet est nécessairement complémentaire de la mouchette qui le délimite
  Tabernacle   Tabernaculum, Tente, Taberna = Cabane
  Thuriféraire
 
Du latin turifer, « porteur d'encens », c'est le servant d'autel chargé du maniement de l'encensoir

Les 12 apôtres

Simon, appelé Pierre,
André son frère,
Jacques, fils de Zébédée,
Jean son frère,
Philippe,
Barthélemy,
Thomas,
Matthieu le publicain,
Jacques, fils d'Alphée,
Thaddée (Juda de Jacques),
Simon le Zélote (ou le Cananite),
Judas l'Iscariote, celui qui livra Jésus.

▲ Plan général ▲

Fin du sixième chapitre

 


Recherches aux archives : Marc BERRIOT - Philippe HOREMANS - Jean-François MARTIN

Photos : Marc BERRIOT - Philippe HOREMANS - Jean-Joseph SIMONNOT

Rédaction - Mise en page : Philippe HOREMANS


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